Biologiquement : La mort est une conséquence naturelle de la vie. Les cellules vieillissent, les organismes s’usent. La mort permet également la régénération. Les générations se succèdent laissant place à la nouveauté, à l’évolution. Sans la mort, il n’y aurait ni enfants, ni renouvellement, ni adaptation du vivant.
Philosophiquement : Selon les grands penseurs :
Socrate : La mort n’est pas à craindre, car elle est soit un sommeil sans rêve, soit un passage vers un autre état.
Heidegger : La science de notre mortalité donne un sens à nos choix. Savoir que notre temps est limité nous pousse à vivre plus « authentiquement ».
Camus : Voyait l’absurde dans la vie, mais il pensait qu’on pouvait quand même y répondre par la révolte, la liberté et la création.
La mort est une limite, mais cette limite nous pousse à chercher le sens, à aimer, à créer, à agir.
Question de détresse :
Parfois, la souffrance, le vide, la fatigue émotionnelle, la solitude ou l’impression que rien ne changera peuvent faire croire que mourir serait un soulagement. Mais souvent, ce que l’on veut vraiment, ce n’est pas mourir… C’est que la douleur cesse, que quelqu’un nous comprenne, qu’une lumière revienne et cette lumière peut revenir. La douleur que tu ressens aujourd’hui ne dit pas tout ce que tu es, ni tout ce que tu peux vivre. Tu es bien plus que ta souffrance actuelle. Parler à quelqu’un, demander de l’aide, n’est pas un échec, c’est un geste de force. Il existe des personnes formés, bienveillantes, qui veulent t’écouter, t’accompagner, sans juger.